Pourquoi créer sous le régime de la micro-entreprise ?

creer micro-entrepreneur Yvelines


Créé en 2008, le régime de micro-entrepreneur est plébiscité par de nombreux créateurs. Ainsi, chez Suzanne Michaux, plus de 55% des créateurs yvelinois que nous accompagnons ont choisi ce statut. Voici quelques raisons :

La démarche de création est simple et gratuite
L’auto-entrepreneur doit déclarer son activité auprès du CFE (Centre de formalités des entreprises).
Il est guidé pas à pas sur le site https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/accueil.html
Si il opte pour la forme d’EIRL, il devra également effectuer une déclaration d’affectation du patrimoine.
Certaines activités sont exclues du régime de la micro-entreprise. Selon le secteur d’activité (commerciale, artisanale ou libérales), l’immatriculation est faite auprès de différents organismes publics.

La gestion d’une micro-entreprise ne nécessite pas de comptabilité à proprement parler.
La tenue d’un livre de recettes est obligatoire, celui-ci doit mentionner la date, l’identité du clients, le montant du versement et le moyen de paiement. Lorsque l’activité consiste principalement à vendre des marchandises, fournitures et denrées à consommer sur place ou à emporter ou à fournir des
prestations d’hébergement, la tenue d’un registre des achats est également obligatoire et depuis 2018, l’utilisation d’un tableur est interdite.  

Chez Suzanne Michaux, nous recommandons vivement à nos porteurs de projets domiciliés dans les Yvelines, de chiffrer leurs achats ainsi que les cotisations payées afin de pouvoir réaliser un « mini compte de résultats « et avoir une idée de la rentabilité de leur activité.

Les factures sont obligatoires et doivent faire figurer un certain nombre de mentions légales.

Chaque mois, ou trimestre, selon la fréquence choisie, le micro-entrepreneur déclare son chiffre d’affaires (même si il est nul) sur le portail de l’URSAFF dédiés aux micro-entrepreneurs.
Les cotisations sociales seront calculées en fonction du CA déclaré et le taux dépend de l’activité.

Le micro-entrepreneur bénéficie du régime de la Sécurité sociale. Il peut être judicieux de souscrire une prévoyance complémentaire (loi MADELIN).

La fiscalité peut être avantageuse car :
Le micro-entrepreneur peut choisir de payer l’IR par versement libératoire à un taux compris entre 1 et 2% (sous certaines conditions).
Sinon ses revenus seront taxés au barème progressif de l’impôt sur le revenus et les revenus bénéficient d’un abattement compris entre 71 et 34 % selon le type d’activité. 
Jusqu’à un certain chiffre d’affaires, le micro-entrepreneur n’est pas assujetti à la TVA. En revanche, il doit s’acquitter de la CFE (Cotisation foncière des entreprises).

Le statut de microentreprise a énormément simplifié la création d’entreprise. En contrepartie, certaines personnes se lancent dans l’aventure entrepreneuriale sans se poser les bonnes questions au préalable. Suzanne Michaux peut vous accompagner dans la réflexion en amont et dans la formalisation de votre projet. Or un projet accompagné, c’est 50% de chances de réussite en plus !.

Sources : https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F23266#:~:text=Mod%C3%A8le%20de%20livre%20des%20recettes%20encaiss%C3%A9es%20micro%2Dentrepreneur&text=De%20plus%2C%20le%20registre%20des,fournir%20des%20prestations%20d’h%C3%A9bergement.

https://bpifrance-creation.fr/encyclopedie/micro-entreprise-regime-auto-entrepreneur/lessentiel-ce-regime/quelles-activites

https://www.impots.gouv.fr/portail/particulier/questions/comment-declarer-les-revenus-provenant-de-mon-activite-de-micro-entrepreneur